mercredi 4 avril 2012

RESSOURCES-ADOS

Voici des ressources en lien avec les agressions sexuelles et ou leurs conséquences. Pour des sites en lien avec les agressions sexuelles ou pour d’autres ressources plus générales, consulte la rubrique LIENS.


URGENCE MÉDICALE ET LIGNES D’ÉCOUTE

• URGENCE MÉDICALE : 911
• Info agression sexuelle, 24/7
 514-933-9007 et  1-888-933-9007
• Déprimé anonyme : (514) 278-2130
• Drogue-Aide et référence : (514) 527-2626 et 1-800-265-2626
• Gai écoute : (514) 866-0103 et 1-888-505-1010              www.gai-ecoute.qc.ca
• Jeu-Aide et référence : (514) 527-0140 et 1-800-461-01040
• Jeunesse j’écoute
1-800-668-6868              www.jeunessejecoute.ca
• Prévention suicide : 1-866-appelle (227-3553)
Suicide-Action Montréal : 514-723-4000
SOS Suicide : 1-800-595-5580            www.sos-suicide.qc.ca 
• SOS Violence conjugale    (pour femmes seulement)     
1-800-363-9010              www.sosviolenceconjugale.com
• Tel-aide : (514) 935-1101           www.telaide.org
• Tel-écoute : (514) 493-4484
• Tel-jeunes : 1-800-263-2266            www.teljeunes.com
• Violence conjugale : 1-800-363-9010


ORGANISMES GOUVERNEMENTAUX

• Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC)
 www.cavac.qc.ca        1-866-532-2822
• Centres désignés (hôpitaux) et ressources pour  victimes d’agression sexuelle (centres d’aide)
www.msss.gouv.qc.ca/sujets/prob_sociaux/agression_sexuelle
• CSSS
Ligne info santé et urgence sociale : 811
Liste des CLSC de toutes les régions
http://www.msss.gouv.qc.ca/reseau/rls/
• Directeur de la protection de la jeunesse
http://www.acjq.qc.ca/?99DC8A2C-3A68-45E9-9D9B-BEB68DF6DAD3
1-800-361-8665

• Indemnisation aux victimes d’actes criminels (IVAC)
 www.ivac.qc.ca       1-800-561-4822
• Association des centres jeunesse du Québec
www.acjq.qc.ca


CENTRES D’AIDE POUR VICTIMES D’AGRESSION SEXUELLE

• Ressources  pour  victimes d’agression sexuelle (centres d’aide)
 Répertoire de TOUTES les ressources partout en province
www.msss.gouv.qc.ca/sujets/prob_sociaux/agression_sexuelle
• Regroupement des CALACS (Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel- pour les adolescentes de 12/14 ans ou plus)
www.rqcalacs.qc.ca         1-877-717-5252
• Centre d’aide pour les victimes d’agression sexuelle de Montréal
Ligne d’urgence 24/7          Tél. : (514) 934-4504
• Partage au masculin (Ressource pour hommes) – Région Chaudière-Appalaches
www.partageaumasculin.com            1-866 466-6379
• Centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement durant l’enfance(CRIPHASE)- Montréal
www.criphase.org        (514) 529-5567
• Centre Ekuus- Havre thérapeutique pour la guérison des traumatismes sexuels en compagnie des chevaux.
www.ekuus.net


ORDRES ET ASSOCIATIONS PROFESSIONNELS

• Association des sexologues du Québec
www.associationdessexologues.com      514-270-9289
• Ordre des psychologues du Québec
www.ordrepsy.qc.ca        1-800-363-2644
• Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec
www.optsq.org       (514) 731-3925
• Société québécoise des psychothérapeutes professionnel-les
www.sqpp.org      (514) 990-3403
• Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec
www.ordrepsed.qc.ca         (514) 333-6601 ou 1 877 913-6601


CONSÉQUENCES DES AGRESSIONS ET/OU SITUATIONS CONCOMMITENTES
ALCOOLISME ET TOXICOMANIE (drogues)

• Drogue : aide et référence      514-527-2626       1-800-265-2626
• Alcoolique  Anonyme
 www.aa-quebec.org
• Al-Anon/ Alateen : Pour les conjoints, amis et enfants d’alcooliques.
www.al-anon-alateen.qc.ca
• Centres de désintoxication: (Répertoire des ressources partout en province)
www.dependances.gouv.qc.ca 
• Narcotiques anonymes
 www.naquebec.org
• Nar-Anon : Groupe d’entraide pour les amis et familles des dépendants  de narcotiques. www.naquebec.org/nar-anon/
• Cocaïnomanes anonyms
 www.ca.org/français
• Centres de désintoxication: (Répertoire des ressources partout en province)
 www. dependances.gouv.qc.ca


JEUX COMPULSIFS

• Jeu : aide et référence       514-527-0140        1-800-461-0140
• Gamblers anonymes
www.gaquebec.org           (514) 484-6666         1-866-484-6664
• Centre de désintoxication (jeu pathologique-Répertoire des ressources partout en province)
www.dependances.gouv.qc.ca   


PROBLÈMES AFFECTIFS

• Dépendant affectif anonyme :
 www.daa-quebec.org
• Enfants-adultes de familles dysfonctionnelles
 www.eada.qc.ca
 DOULEUR COPRORELLE, SOMATISATION
TROUBLES ALIMENTAIRES
• ANEB : Association québécoise d’aide aux personnes souffrant d’anorexie nerveuse, de boulimie et d’hyperphagie.
www.anebquebec.qc.ca (Répertoire des ressources partout en province)   
(514) 630-0907               1 800 630-0907 (sans frais)        
• Outremangeurs anonymes-OA :
www.outremangeurs.org


SANTÉ MENTALE

• AQPS : Association québécoise de prévention du suicide.
 www.aqps.info       (Répertoire des ressources partout en province)
• Phobie Zéro : Groupe de soutien et d’entraide pour les personnes souffrant de troubles anxieux : anxiété, trouble panique, phobie, agoraphobie.
www.phobies-zéro.qc
• Revivre : Association québécoise de soutien aux personnes soufrant de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires.
 www.revivre.org


GROSSESSE / ITSS / SEXUALITÉ / SIDA

• À Deux Mains- Montréal
Clinique sans rendez-vous pour les jeunes de 12 à 25 ans -Confidentiel pour les jeunes de 14 ans et plus
www.headandhands.ca           (514) 481-0277 Appelez pour un rendez-vous
• La Clinique des jeunes St-Denis-Montréal
(514) 844-9333
• DASA (Dépendants Affectifs et Sexuels Anonymes)
http://dasa-slaa-mtl.cbti.net/accueil.htm
• Gai Écoute. Orientation sexuelle
www.gai-ecoute.qc.ca              aide@gai-ecoute.qc.ca
Grand Montréal : 514 866-0103
Ailleurs au Québec : 1 888 505-1010
• P.I.a.M.P -Projet d’intervention auprès des mineur(e)s prostitué(e)s)- Montréal
(514) 284-1267  Laissez un message
• Projet  10
Ligne et groupe d’entraide anonyme et confidentielle qui s’adresse aux jeunes gais et lesbiennes.
www.p10.qc.ca                 (514) 989-4585     
• SIDA info service
Ligne d’écoute anonyme, confidentielle et gratuite permettant de répondre à des interrogations liées au VIH/sida, 24/7.
www.sida-info-service.org               0-800-840-800


VIOLENCE

• Fédération des ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec
www.fede.qc.ca         514 878-9757
• Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale
www.maisons-femmes.qc.ca
• SOS Violence conjugale
Ligne secours - écoute et références offertes aux victimes de violence conjugale; pour femmes seulement.
www.sosviolenceconjugale.com          1-800-363-9010


INFORMATIONS JURIDIQUES ET PROCESSUS JUDICIAIRE

• Aide juridique (Division jeunesse)
Information juridique & références pour adolescents.
www.ccjm.qc.ca                (514) 864-9833
• Bureau de consultation jeunesse
Ligne secours pour jeunes en difficulté qui désirent connaître leurs droits.
 www.bcj14-25.org              (514) 270-9760
• À Deux Mains- Montréal
Services juridiques pour jeunes entre 12 & 25 ans.
www.headandhands.ca           (514) 481-0277 Appelez pour un rendez-vous


HÉBERGEMENT POUR JEUNES
À venir.


HÉBERGEMENT D’URGENCE

• Dans la rue- Organisme au service des jeunes sans abri
www.danslarue.com
• En Marge 12-17 (À Montréal pour les 12 à 17 ans)
(514) 849-7117
• Le Bunker (À Montréal- pour les  moins de 21 ans)
(514) 524-0029

samedi 30 juillet 2011

Le harcèlement, c’est grave



Le harcèlement sexuel, c’est grave. Ce n’est pas une plaisanterie sans conséquence.
Le harcèlement sexuel est un comportement ou un geste non désiré de nature sexuelle ou à connotation sexuelle. Il peut s’agir de remarques, de gestes ou d’actions qui peuvent vous embarrasser, vous offenser, vous intimider ou vous donner le sentiment d’être en danger.

Qu’entend-on par harcèlement sexuel?



Le harcèlement sexuel peut revêtir de nombreuses formes, dont :
  • des contacts physiques non désirés, comme des attouchements ou des étreintes;
  • des blagues ou des insinuations déplacées;
  • un regard concupiscent ou un regard insistant inapproprié;
  • des miaulements, des sifflets embarrassants ou des sons similaires;
  • des remarques insultantes sur l’orientation sexuelle;
  • un nom inscrit sur un mur ou un pupitre (« pour avoir du bon temps, appeler... »);
  • des graffitis ou l’exposition d’images sexuellement offensantes ou pornographiques;
  • l’utilisation dégradante des mots « femme » ou « fille » (par exemple, « tu cours comme une fille »);
  • le harcèlement avec menaces.
Le harcèlement sexuel, ce n’est pas :
  • une accolade amicale;
  • un flirt mutuel qui plaît aux deux personnes;
  • des compliments sincères.
Le harcèlement sexuel et la loi

Le harcèlement sexuel est condamné par le Code des droits de la personne de l’Ontario et la Loi canadienne sur les droits de la personne.

« Toute personne a droit à un traitement égal en matière de services, de biens ou d’installations, sans discrimination fondée sur la race, l’ascendance, le lieu d’origine, l’origine ethnique, la citoyenneté, la croyance, le sexe, l’orientation sexuelle, l’âge, l’état matrimonial, l’état familial ou un handicap. »

« Le harcèlement sexuel et les remarques ou conduites inconvenantes de nature sexuelle constituent une discrimination fondée sur le sexe. »La Commission ontarienne des droits de la personne

Vivre à l’abri de tout harcèlement sexuel est un droit de la personne fondamental en Ontario.

Les effets et conséquences du harcèlement sexuel

Le harcèlement sexuel est très répandu en Ontario.

Un sondage effectué auprès d’élèves du secondaire en Ontario a permis de mettre en évidence les éléments suivants :
  • huit étudiantes sur dix ont déclaré avoir été harcelées sexuellement à l’école;
  • les victimes de harcèlement sexuel ont révélé que ce harcèlement avait eu un effet dramatique sur leur vie. Elles ont été en proie à de la peur, une perte d’estime de soi, elles se sont inquiétées quant à leur sécurité personnelle, elles se sont senties intimidées, en colère, isolées et ont ressenti une perte de confiance vis-à-vis des hommes;
  • la majorité des élèves de sexe masculin interrogés semblent accorder beaucoup moins d’importance à la question, en particulier lorsqu’ils déclaraient avoir été harcelées par des femmes;
  • les élèves de sexe masculin qui ont déclaré avoir été harcelés par d’autres étudiants prenaient la chose nettement plus au sérieux;
  • trois élèves de sexe masculin du secondaire sur 10 ont déclaré avoir peur d’être harcelés sexuellement.
Source : « On a fini de rire : Harcèlement sexuel entre élèves dans les écoles secondaires », publié par la Direction générale de la condition féminine de l’Ontario, la Fédération des enseignantes - enseignants des écoles secondaires de l'Ontario et le ministère de l’Éducation (1995).

Les filles parlent du harcèlement sexuel

« Je me suis levée pour répondre à une question. C’est alors que le gars situé derrière moi a posé sa main sur ma jambe et a commencé à la remonter sous ma jupe. Je me suis retournée et je l’ai insulté. J’ai été suspendue et on lui a passé un savon. »
Natalie
« Si tu veux me faire un compliment, dit moi « salut » ou présente-toi. Le fait de me siffler ou de me jauger ne m’excite absolument pas. »
Chandra
« Les enseignants sont des personnes en lesquelles on peut avoir confiance. Si un enseignant se livrait continuellement à des actes de harcèlement sexuel, je ne pense pas que je pourrais continuer à suivre ses cours. »
Jeanette
« Si je lève la main, le gars situé derrière moi va-t-il me faire une remarque désobligeante? Le harcèlement affecte votre estime de soi et cela se ressent en terme de réussite scolaire et dans tout ce que vous accomplissez. »
Paloma
Source : « On a fini de rire : Harcèlement sexuel entre élèves dans les écoles secondaires », publié par la Direction générale de la condition féminine de l’Ontario, la Fédération des enseignantes - enseignants des écoles secondaires de l'Ontario et le ministère de l’Éducation (1995).

Que faire si vous êtes victime de harcèlement sexuel

Il ne faut pas se culpabiliser si l’on est victime de harcèlement sexuel. Ce n’est pas de votre faute. Vous n’êtes pas responsable du comportement de l’auteur des faits.

Vous pouvez entreprendre certaines actions pour y mettre fin. N’ignorez pas ces agissements. Ils ne disparaîtront probablement pas. Les personnes qui ont été victimes de harcèlement sexuel ont fait état, bien souvent, d’une aggravation de la situation au fil du temps.

Que puis-je faire?

Parlez à quelqu’un, comme à un ami ou un collègue en lequel vous avez confiance. Il est possible que vous soyez confuse ou inquiète à l’idée de faire toute une histoire à partir de rien du tout. Il est possible que vous soyez en colère. Le fait d’évoquer vos sentiments vous aidera. Vous pourrez alors par la suite décider de la conduite à adopter.

Renseignez-vous. Vous devez connaître vos droits et les options qui s’offrent à vous. Cherchez à savoir si votre école ou votre lieu de travail a mis en place une politique en matière de harcèlement sexuel. Plus vous en saurez, mieux vous serez en mesure de gérer la situation.

Rédigez une description détaillée de l’incident ou des incidents. Mentionnez les renseignements suivants :
  • ce qui s’est passé;
  • l’endroit où les faits se sont produits;
  • la date et l’heure auxquelles chaque fait s’est produit
  • l’auteur des faits;
  • les témoins, s’il y en a;
  • votre réaction;
  • la façon dont l’auteur des faits a répondu;
  • ce que vous avez ressenti;
  • la façon dont cela a affecté votre vie.
À qui dois-je en parler?

Vous pouvez en parler avec un parent, un membre de la famille ou un adulte en qui vous avez confiance. Si cela se produit à l’école, vous devriez parler à une enseignante, un conseiller, un conseiller en orientation, un directeur d’école adjoint ou un directeur d’école. Si cela se produit au travail, vous pouvez en parler avec votre supérieur ou directeur.

N’oubliez pas que mettre fin au harcèlement ne relève pas de votre seule responsabilité. Aux termes du Code des droits de la personne de l’Ontario et de la Loi canadienne sur les droits de la personne, il est clair que d’autres personnes se doivent également d’intervenir. 

Le personnel enseignant et les directions d’école sont responsables si un cas de harcèlement se produit dans leur classe ou leur école, ou partout où des activités scolaires prennent place. Les employeurs sont responsables de ce qui se passe sur leur lieu de travail ou partout où leurs employés procèdent à des activités dans le cadre de leur travail. Les personnes qui assurent des services ou louent des logements sont responsables de ce qui se passe dans leur propriété.

Que dire à la personne qui vous harcèle?

Il peut être suffisant de faire clairement part à la personne qui harcèle de votre objection face à ses agissements. Il est possible qu’elle mette fin à son comportement.

Faites-vous accompagner de quelqu’un lorsque vous parlez à la personne qui vous harcèle. Elle ne pourra pas dire après qu’elle ne savait pas que cela vous gênait. Vous aurez un témoin.

Réfléchissez bien à ce que vous voulez dire. Soyez spécifique. Vous n’avez pas besoin d’expliquer pourquoi vous élevez des objections face à son comportement. Ne lui donnez pas la chance de vous embarrasser plus encore en laissant cette personne vous demander plus de détails que vous ne le souhaitez. Il vous suffit de répéter que vous n’acceptez pas son comportement et que vous voulez qu’elle arrête.

Parlez calmement à la personne qui harcèle. Donnez-lui la chance de comprendre et de modifier son comportement. Voici quelques suggestions :

« Je n’ai rien contre les blagues, mais je n’accepte pas le harcèlement. Si tu ne saisis pas la différence, je peux te suggérer quelques lectures. »
« Je ne veux pas que tu me regardes de cette façon. Je ne mets pas en doute tes intentions, mais je te demande de ne plus le faire. »
« Je t’ai déjà dit que je ne voulais pas sortir avec toi. Je suis mal à l’aise lorsque tu me le demandes. Si tu n’arrêtes pas, je vais en parler avec (une personne faisant autorité – l’enseignant, le directeur d’école, le patron, le propriétaire). »
« Si tu me touches encore une fois de cette façon, je vais me plaindre tellement vite que tu n’auras pas le temps de savoir ce qui t’arrive. »

Pourquoi suis-je harcelée?

Le harcèlement peut être déroutant. Vous pouvez vous demander pourquoi la personne qui harcèle se comporte ainsi.

Elle peut être en colère parce que vous avez confiance en vous ou parce que vous remettez en cause sa façon de faire.

Sachant que ce comportement vous ennuie, il est possible qu’elle se sente supérieure.

Cependant :
  • il est possible que le garçon ou l’homme ne sache pas qu’il vous harcèle;
  • il est possible qu’il le fasse parce qu’il pense que cela fait rire ses amis;
  • il pourrait être surpris d’apprendre qu’il vous harcèle;
  • il n’avait peut-être pas l’intention de vous faire du mal. Il peut vous traiter comme on lui a appris à traiter les femmes;
  • il peut avoir le sentiment d’avoir le droit de se comporter ainsi avec vous;
  • il peut ne pas penser que ses actes aient un impact sur vous.
Quelle que soit la raison, le harcèlement est un acte injuste. Vous avez le droit de vivre sans être harcelée sexuellement.

Mettons un terme au harcèlement sexuel!
Le harcèlement sexuel est un problème très répandu. Mais vous pouvez éliminer le harcèlement sexuel de nos écoles et lieux de travail.

Le moyen le plus efficace de prévenir le harcèlement sexuel consiste à demander aux enseignants, aux directeurs d’école, aux employeurs et aux pairs de prendre le harcèlement sexuel au sérieux et d’agir rapidement pour y mettre fin.

Voici quelques-unes des mesures que vous pouvez prendre :
  • Vérifiez si votre école ou votre lieu de travail a mis en place une politique de harcèlement sexuel et assurez-vous que tout le monde soit au courant.
  • S’il n’y a pas de politique en place, discutez avec le directeur de l’école ou votre supérieur hiérarchique de l’importance de créer un environnement sécurisé et de la nécessité de mettre en place une politique en matière de harcèlement sexuel.
  • Lancez une campagne d’éducation et de sensibilisation. Invitez un conférencier extérieur dans votre classe, distribuez des documents d’information ou apposez des affiches expliquant aux personnes où elles peuvent obtenir de l’aide si elles ont le sentiment d’être harcelées.
Le harcèlement sexuel est un problème grave qui ne disparaîtra pas à moins que l’on n’y accorde de l’importance.

Source : http://www.citizenship.gov.on.ca/owd/french/youthzone/harassment/index.shtml#putastop

Utilisés comme jouets sexuels par leur frère


Justice
Première publication 8 juillet 2011 à 21h54


Par Kathleen Frenette | Agence QMI

Pendant sept longues années, un homme, aujourd'hui âgé de 55 ans, aurait fait vivre l'enfer à ses frères et sœurs, en les utilisant ni plus ni moins comme jouets sexuels.
Le résidant de Saint-Léonard, près de Montréal, lourdement judiciarisé, s'est présenté, vendredi midi, au Palais de justice pour y subir son enquête sur remise en liberté.
En juin, le quinquagénaire avait formellement été accusé de viol, d'inceste, de grossière indécence, de voies de fait causant des lésions, d'attentat à la pudeur et de possession d'une arme.
Sans aucune émotion, l'homme, qui ne peut être identifié pour protéger l'identité de ses frères et sœurs, n'a jamais sourcillé lors du récit troublant qui a été livré par la procureure de la Couronne, Me Carmen Rioux.
Ce récit est toutefois frappé d'une ordonnance de non-publication, faisant en sorte que les faits ne peuvent être rapportés. Les trois présumées victimes étaient âgées entre 7 et 19 ans lors des supposés délits.
Les événements se seraient produits entre 1973 et 1980 à Stoneham-et-Tewkesbury, Lévis et Québec.
«Qui plus est, l'individu qui se trouve devant vous a de nombreux antécédents judiciaire, qui parlent d'eux-mêmes», a indiqué Me Rioux à la juge Marie-Claude Gilbert, avant d'en faire la nomenclature.
Par le passé, cet homme, a déjà été reconnu coupable pour des gestes de voies de fait simple et de voies de fait graves, de possession de stupéfiants, de fraude, de vol, de recel et de méfait, d'introduction par effraction, de vol qualifié, de relation sexuelle anal, d'agression sexuelle et de menace de mort en plus d'avoir de nombreux bris de probation.
La juge Marie-Claude Gilbert a pris l'affaire en délibéré et devrait rendre sa décision en début de semaine prochaine.
Source : http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/archives/2011/07/20110708-215454.html